Dans le monde merveilleux de la production de contenus et des réseaux sociaux est apparu ces dernières années le terme «viralité». On veut que les social media manager créent des stratégies virales, créer des reels qui fassent des centaines de milliers de vues, reprendre les trends pour avoir plus de reach et exploser les scores par rapport à la concurrence.
La course aux likes et aux trends
Dans le tourisme et l’hôtellerie, secteurs que je connais très bien, la concurrence sur les réseaux sociaux est féroce. Tout le monde fait son vlog «une journée avec moi à Ibiza», le carrousel des 10 plus belles plages de Corse, on saute dans l’aéroport et zou on arrive sur une place de Guadeloupe… Bref, cette course aux likes et aux trends est INSUPPORTABLE.
Et pour surfer sur cette vague, nombre d ‘«experts» en réseaux sociaux vous garantissent qu’il existe une recette pour garantir un score digne du compte insta de Selena Gomez.
Ne vous laissez plus avoir. Les promesses de “contenu viral garanti” ou de “10 millions de vues avec ces quelques astuces” ne sont pas seulement du vent : elles sont souvent là pour vous soutirer votre argent ou votre adresse email.
La viralité existe. Oui. Mais elle est aussi aléatoire que la connexion internet dans un TGV Ouigo. Et surtout… elle n’apporte presque rien à long terme. Un moment de gloire éphémère, quelques likes, quelques commentaires… puis plus rien.
“Viralité” est devenu le mot “red flag” du digital. Comme l’ancien “je veux 5000 abonnés en 3 mois”, il signale que quelque chose ne tient pas la route. Et pourtant, beaucoup demandent encore à un social media manager de créer ce type de contenu.
Pourquoi le viral ne paie pas
Un joli post avec des milliers de vues ne fait pas grand-chose pour une marque. Une étude publiée dans Nature le confirme : la plupart des contenus viraux n’ont aucun impact durable. Un pic spectaculaire peut disparaître aussi vite qu’il est apparu. Sur Facebook et YouTube, les événements “viraux” disparaissent plus vite que ceux construits patiemment.
Autrement dit : le viral fait du bruit, mais pas d’histoire.
Et ce n’est pas une science exacte. Chaque jour, des millions de vidéos sont publiées sur TikTok. Mais combien dépassent réellement les 100 000 vues organiques ? En moyenne, il faut publier 101 vidéos pour qu’une seule atteigne ce seuil. Même les créateurs les plus expérimentés échouent à reproduire leurs propres succès. La viralité n’est ni planifiable, ni contrôlable. C’est un coup de chance, pas une stratégie.
Le revers de la médaille : le bad buzz
Quand un contenu explose, il échappe souvent à son créateur. Remix, détournements, réinterprétations… le message initial peut être complètement déformé. Résultat : la marque observe son “succès” avec un mélange d’étonnement et d’angoisse.
Les plateformes ont changé les règles du jeu
L’organique s’effondre sur la plupart des réseaux : certaines pages Facebook atteignent à peine 0,07 % de leurs abonnés. Sur Instagram et LinkedIn, le reach moyen diminue d’année en année. Les algorithmes favorisent désormais les contenus sponsorisés. La viralité n’est qu’un appât : le vrai levier fiable reste la publicité ciblée et bien pensée.
Ce que font les marques qui réussissent vraiment
Elles ne comptent pas sur la chance. Elles construisent des stratégies solides, mesurables, orientées long terme. Elles travaillent sur la pertinence de leur message et sur la résonance avec leur communauté. Leur objectif n’est pas de faire le buzz, mais de créer du lien durable.
Le contenu qui fonctionne est celui qui s’insère naturellement dans les conversations, pas celui qui essaie de les détourner ou de les forcer.
La viralité, c’est souvent un coup de chance.
La viralité n’est pas une compétence. C’est une coïncidence. Elle peut offrir un éclairage temporaire, mais seule la cohérence et une stratégie réfléchie construisent une vraie fidélité. Alors arrêtons à tout prix de vouloir forcer le trait et de suivre les trends pour tenter un coup de poker (qui n’arrivera probablement pas).
La vraie magie des réseaux sociaux, c’est simple : du contenu bien pensé, fidèle à sa marque, bien ciblé pour son audience… et parfois sponsorisé, quand on veut que certains contenus touchent plus de monde !
Le reste, c’est de la poudre aux yeux.
PS : merci au superdaily qui a regroupé les chiffres/études sur la viralité dans leur épisode numéro XX de leur super podcast.
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